La DR « Crestwood Deluxe » sur LaGuitare.com
Article sur la Crestwood « Deluxe » à l’occasion des « AUTOMNALES DE BALLAINVILLIERS » par Jacques Carbonneaux sur le site LaGuitare.com.
Et aussi une vidéo sur Youtube :
Article sur la Crestwood « Deluxe » à l’occasion des « AUTOMNALES DE BALLAINVILLIERS » par Jacques Carbonneaux sur le site LaGuitare.com.
Et aussi une vidéo sur Youtube :
Un nouvel article sur la jaguar type « DR » dans le numéro 256 de juin 2012 de « Guitarist & Bass Magazine ».
Ca y est enfin ! Après de nombreux retard indépendants de ma volonté, les micros commencent à sortir, fabriqués sur le principe des BISONIC HAGSTROM (aussi appelé « darkstar » par fred Hammon).
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Deux articles dans « Guitarist & Bass Magazine » de fevrier 2011 et dans « Guitare extrême » de septembre 2011 :
Mmm depuis 1975 ? Environ 350/400 ? Officiellement, une centaine…
Donc… Depuis le 1er juillet 1974 exactement, probablement aux environs de treize heure trente/ trente cinq… Le ciel était dégagé, pas d’avis de coup de vent…Et là subitement… paf le chien!… Pourquoi? Parce que je pouvais le faire, parce que je n’avais pas de sous, parce que j’en voulais une… Grand père jouait du violon et chantait dans les bals de village et aux veillées, il m’a contaminé d’une façon plus, euh… Rock’n roll… Ce n’est pas un truc de fou… C’est ne rien faire qui aurait été un truc de fou.
Joker… IL Y EN A TROP… de Muddy Waters (entre autres) à Thelonius Monk en passant par le Dead, l’Airplane, le MC5, les Stooges , John Berberian, les Damned, Radio Birdman les Flamin Groovies, mon grand père, Larry Corryel/ Phillipe Catherine, les Yardbirds… oui c’est de tout et ce n’est pas le millième, j’ai commencé par le 13th Floor Elevator, les Stooges et le MC5 … Je n’ai pas beaucoup progressé depuis je le crains… Il m’arrive de jouer avec les Whodunit…
De tout… Pour les copies autant que ce soit des modèles rares et pas souvent copiés, ..la Crestwood Deluxe.. Epiphone répond parfaitement au critère (232 fabriquées officiellement entre 1961 et 1969). Et puis quelques créations où je mets ce que j’ai appris, pas uniquement dans le domaine de la lutherie. Et aussi, le petit sens esthétique que je dois avoir, comme tout le monde. Je ne suis pas luthier de formation mais j’ai touché à tellement de domaines que ce soit de par mes études (dessinateur projeteur) ou de par mes activités passées (restauration et préparation de motos, construction de dériveurs et canoë à clins etc). Lorsque j’ai voulu en faire une, j’ai utilisé ce que je connaissais pour « faire ».
Une dizaine à finir entre fin septembre (hein Cromwell…) et décembre. Pas de basse cette fois ci cependant.
Quelques centaines de parfaits inconnus (pour l’instant) et quelques autres, Radio Birdman, the Holy Curse, the Whodunit, the Hives, Adam West (Johnny Epiphone), the Neurotic Spider, the Dynaminds, les Bitch Queens, les Wolfoni, Jackson Smith, le BPB(blues power band), le Révérend, en cours les Dollhouse…et certainement d’autres que j’oublie, sorry pour eux.
Oui sur commande exclusivement, je ne cherche pas suffisamment à gagner dessus pour me permettre le luxe de fabriquer « à l’avance ».
Chaque situation impliquant deux humains est une situation « particulière ».
Grmph….Je suis en dessous des prix pratiqués chez certains « custom shop » (chez G… ou F….par exemple) pour du travail vraiment fait main et sur commande. Pour être plus précis, disons qu’il n’y a rien en dessous de 1700 euros et rien au dessus de 4500…
Le jour où je saurais me vendre je deviendrais donc un vendu ? C’est ça ? J’ai la bonne réponse ? Bon, ben tant pis…
Bonne question … de 50 à 100 heures de temps réel suivant le travail et la recherche …
Ça se trouve bien, juste une question de prix, et ce qui ne se trouve pas se fabrique… Il est vrai que pour trouver du bel acajou ça devient dispendieux… Manifestement pas pour tout le monde, il y a quelque mois de magnifiques plateaux de cuba de près d’un siècle me sont passés sous le nez parce qu’un « nanti » avait décidé de refaire l’intérieur de son yacht… Choisir entre un instrument ou des marches d’escalier…
Oui et non, des idées perso de vibrato et de sélecteur d’ « open chords » et d’une façon générale le soin apporté aux différents points sensibles des instruments (ajustage corps/manches etc)
Un truc de dingue vraiment, presque à mes débuts, une sorte de guitare/sitar électrique/électro acoustique à cordes sympathiques avec des incrustations de nacre, de turquoise et d’argent… Un truc vraiment bizarre, je l’ai refait sans le décorum une dizaine d’années plus tard.
Feeling, c’est pour ça que j’aime bien rencontrer les gens, il faut que je sente leur demande souvent plus que je ne connaisse un cahier des charges précis (qui toutefois a toujours son utilité « contractuelle »!!!). La technique de jeu intervient assez peu, je fais toujours ou presque des instruments qui sont faciles à jouer, qui se font « oublier » au profit de la musique.
Un sazz électrique, un oud électrifié mais qui rende vraiment une belle sonorité, pas facile ça… Une machine qui tue vraiment les fascistes…
Pfff se dire modeste ou que les autres vous le rappelle à chaque instant pousse à ne plus l’être donc… Oui je suis un peu connu dans des lieux malfamés qui sentent le décibel, la sueur froide et la bière tiède… Cool…
Quand ? Futur’s uncertain and the end‘s always near. Trouves moi des comparses ayant envie de jouer et que mes « soon fifty » ne feront pas fuir…Et on en reparle…
Soul Movers/ Penny Ikinger avec Deniz à la mécanique ondulatoire le 16, Charlotte etc aux trois baudets le 18. Et j’ai vu la semaine passée Christian Escoudé avec Géraldine Laurent, Anne Paceo et Benoît Sourisse, et bon sang ce que c’était bien… Si les salles rock pouvaient avoir en plus cette qualité d’écoute…
Bonjour la réputation que tu vas me faire Marie…
Même pas vrai…
Dans la famille de Roger Daguet, la musique n’était pas en odeur de sainteté. «La belle musique, c’est quand le moteur tourne rond,» lui disait son père en tenant la roue de sa péniche. Fils de marinier, ancien élève du pensionnat de S aint-Mammès, réservé aux enfants de la batellerie, Roger Daguet s’est un peu éloigné du fleuve, prenant de la hauteur en s’installant sur les coteaux de Vernou. Mais s’il a laissé derrière lui le monde des écluses, il n’a pas oublié sa passion pour la musique, celle de son enfance, le rock and roll et ses guitares électriques.
Plus qu’un test, ce qui suit tâche de rendre justice au travail d’un luthier français autodidacte, méconnu et de talent : Roger Daguet. Jouons un peu: on dirait que vous vous appelleriez Judge F., que vous écririez des bancs d’essai depuis un moment et que, tout d’un coup, vous tomberiez, chez Universal Guitars, sur une magnifique réplique de Flyin’ V en acajou, qui vous éclaterait par la qualité de sa fabrication et par une telle fidélité à l’originale que vous seriez carrément étonné qu’elle n’arbore pas le logo Gibson. Vous poseriez des questions et vous apprendriez que cette guitare est l’œuvre de Roger Daguet (sans doute un petit nouveau), que ce monsieur sévit depuis plus de vingt ans… (il doit habiter dans un bled paumé en haut d’une montagne alors.. ), et qu’il réside en banlieue parisienne…(enfer et damnation !). Et là, fort dépité, vous vous demanderiez comment vous avez fait pour passer à côté des Daguet depuis si longtemps.